lundi 14 avril 2014

Proscrastination blues

Trois accords, douze mesures… On verra demain. Ne me dites pas que vous n’avez jamais connu ça. C’est si bon de reporter au lendemain. Si la chose se prolonge, ça peut avoir des conséquences funestes (ou non). Ou comment un blog censé narrer au jour le jour l’actualité héninoise (ou d’Hénin-Beaumont) se retrouve littéralement à la ramasse. On tente le coup de la leçon de rattrapage ?

11 octobre 2013

Campagne électorale ? Ne soyons pas médisant. Si Xavier Dectot, le directeur du Louvre-Lens, est l’invité d’honneur du salon des Beaux-Arts, c’est uniquement par le biais d’une synergie artistique. N’y voyez aucune malice. Même si Eugène Binaisse, dans une de ses légendaires binaissades, se mélange allègrement les pinceaux et les périodes couvertes par le Louvre et le musée d’Orsay. Un impair rattrapé d’une phrase et d’un sourire par le patron du Louvre lensois. Nobody’s perfect…
Quand les hommes bleus s'invitent dans la pré-campagne.
Ah... L'ombre d'Isaac Liétard
Eugène Binaisse. In his own...
13 octobre 2013

Le Front national organise sa convention régionale pour les municipales à la salle des fêtes d’Hénin-Beaumont. Qui a dit à la maison ? Certes, la salle est pleine comme un oeuf et Steeve Briois se montre offensif. D’autant plus que le parti de Marine Le Pen exhibe, comme prise de guerre, un ancien secrétaire fédéral du PC en tête de liste pour Billy-Montigny, un fief népotique et communiste. Là, c’est une machine de guerre électorale qui se met en ordre de marche, et ça se voit. En politique, la méthode Coué peut-être une seconde nature. Tout le monde en sera-t-il conscient ?
Forza Hénin !
11 novembre 2013

« Aux morts ! ». Comme d’habitude, l’anniversaire de l’armistice est célébré avec dignité à défaut de faste. Nous sommes à Hénin-Beaumont. Mais ce n’est pas aux deux monuments aux morts que le conflit pré-électoral prend corps. La salle des fêtes et plus précisément le bar vont être l’épicentre de la bataille. Sur la droite de l’entrée, devant le bar, Gérard Dalongeville a installé un verrou stratégique. Impossible de lui échapper. Ne pas lui serrer la main ou lui dire bonjour est - au choix - du courage ou de la goujaterie. Choisis ton camp, camarade ! Derrière, les contre-offensives se déroulent avec plus ou moins de bonheur. Steeve Briois prend le contrôle de la porte d’entrée et redouble dans les salutations. Le maire, Eugène Binaisse, observe d’une indifférence hautaine le jeu des prétendants au fauteuil majoral. Pour l’instant, c’est lui qui y est vissé.

Le joker frontiste, Marine Le Pen, arrive en fin d’apéro. Depuis le temps que j’attendais cette image de la patronne du FN et de Gérard Dalongeville. Un moment fugace à la valeur très relative. On se fait plaisir comme on peut.
Blonde on blonde, dirait Robert Zimmermann...


Le souci du détail.
Comme un air de guinguette.