lundi 25 mars 2013

Bon sang ne saurait mentir...

Y'a un bout de temps que je n'avais pas remis les pieds à l'Escapade. Pour ceux qui l'ignoreraient, il s'agit de la salle de spectacles d'Hénin-Beaumont. Un endroit sympa, une jauge intimiste mais pas trop, des gens accueillants et quelques bons souvenirs. Vendredi soir, j'en ai encore glané une bonne brassée avec le concert de Deborah Bonham. Le nom vous dit quelque chose ? Je pense bien, c'était le patronyme du batteur de Led Zeppelin, l'immense et regretté John "Bonzo". A l'instar de son grand frère et de son neveu Jason (le fils de John qui a officié au sein de Foreigner, UFO, Black Country Communion...), la dame s'est aussi mise à la musique avec un certain bonheur. Et pour rester dans la tonalité familiale, elle fait dans le rock bluesy saupoudré de jolies ballades servi par une voix digne d'intérêt.
Mais bon, avant le plat de résistance, nous avons eu droit à Udo Und Brigitte et leur crossover de pop sixties et de sonorités plus actuelles. Une bonne petite mise en jambe qui s'est, hélas, déroulée devant un public clairsemé.
Avec Deborah Bonham, on joue dans la cour des grands mais en toute simplicité. Bien qu'elle ait joué avec Paul Rodgers ou Robbie Blunt (Si vous ne savez pas qui c'est, Google est votre ami), Debbie ne se prend pas la tête et balance son rock bien foutu avec décontraction et conviction. Son backing band (Peter Bullick - guitare - Ian Rowley - basse - Jerry Shirley - batterie - Gerald Louis - claviers) assure sans faute de goût. Au milieu du set, on a eu droit  à un instant de grâce avec "The Battle Of Evermore", la splendide ballade de Led Zeppelin IV (l'ALBUM du dirigeable). Deborah Bonham laisse tomber un registre Joplinien pour se glisser dans la tessiture de Sandy Denny, la voix féminine de l'original. Gerald Louis endosse avec brio le rôle de Robert Plant et la magie fonctionne. La partie était gagnée, Deborah Bonham n'avait plus qu'à dérouler jusqu'à la fin du set et un tonitruant "Rock'n'Roll". Parfois, la musique c'est une affaire de famille.
 Happy together.
A l'aise, Deborah...
Peter Bullick attend son heure.
Jeu de lumière sur Gerald Louis.



Un peu de pub pour d'excellents amplis...

Tic, tac...

Le compte à rebours est lancé. Dans moins d'un an, les isoloirs et les urnes seront de retour dans les écoles, salles des fêtes et autres salles de sport. Et Hénin-Beaumont va se retrouver sous le feu des médias. La ville basculera-t-elle dans l'escarcelle du FN ? Le maire sortant, Eugène Binaisse, arrivera-t-il à composer une liste d'union pour barrer la route à Steeve Briois malgré une majorité municipale coupée en deux ? L'ancien maire, Gérard Dalongeville, qui a rendez-vous avec la justice du 27 mai au 14 juin prochain, sera-t-il aussi dans la course ? Combien de listes se lanceront à l'assaut de l'hôtel de ville ? Les paris sont ouverts et la période pré-électorale s'annonce riche en rebondissements, grandes déclarations et coups fourrés.
En attendant de connaître le verdict des urnes, votre blog préféré (naannn, je déconne ! ) s'en va donner la parole aux acteurs et spectateurs de la trépidante vie politique héninoise. Et pour ne pas fausser le débat, les interviewés auront tous droit aux mêmes questions. Qui ouvrira le bal ? Réponse prochainement.