mardi 23 avril 2013

On s'échauffe dans l'arène

Lundi dernier, la ville bruissait de rumeurs. On allait voir ce qu'on allait voir. Le vote du budget primitif au conseil municipal serait l'occasion de passes d'armes épiques, de sentences définitives, de prises de position qui ne le seraient pas moins. De quoi attirer le chaland, le bloggeur ou le journaliste en mal de d'infos. Inutile de faire durer le suspens, la montagne a accouché d'une souris. Malgré (ou grâce) à l'abstention d'une minorité de la majorité municipale, le budget a été adopté à la plus grande joie du maire, Eugène Binaisse, et de ses partisans. Pour autant, cette victoire à la Pyrrhus ne révèle qu'une partie des forces en présence pour l'échéance municipale de 2014. Car, pendant que les élus se livraient à des joutes oratoires dans les salons d'honneur de l'hôtel de ville, Gérard Dalongeville poursuivait son offensive médiatique devant ce même hôtel de ville en répondant aux questions de France 3. La sortie de son nouvel ouvrage "PS, je t'aime moi non plus" est l'occasion pour le "pugnace barbu" (expression consacrée) de se livrer à un marathon radio/télé/presse écrite et surtout de se rappeler au bon souvenir de certains Héninois. Mais promis juré, n'allez pas voir dans toutes ces manoeuvres municipales et extra-municipales un quelconque souci pré-électoral. C'est le printemps, on sort de l'atonie hivernale...

Non, ce n'est pas Roland Garros. Même si Eugène Binaisse avait émis l'idée d'installer un filet entre les tables.

Un vote, cinq voix ?

Daniel Duquenne, ancien maire. Il est de retour ?

You're talkin' to me ?

Ni pour, ni contre. On s'abstient. Ce qui n'empêche pas le budget d'être adopté. C'est subtil, la politique.
   

lundi 8 avril 2013

Saturday Night Alright For Fighting...

Et Dieu sait si ça a "fighté" samedi soir, à l'espace Mitterrand pour le gala de boxe organisé par le Boxing club héninois. Sur le ring, les Héninois ont assuré le spectacle avec, en point d'orgue, Mathieu Bauderlique qui emportera son combat en deux rounds face un challenger dépassé par une grêle de coups.
Mais de spectacle il fut aussi question dans la salle avec le retour d'un challenger inattendu dans les combattants qui se défieront pour rafler le siège majoral en mars 2014. Gérard Dalongeville, dans l'attente de la publication d'un nouveau livre et d'un procès explosif, revient en terres héninoises et cache difficilement son intention de monter sur le ring électoral. Pourtant, samedi soir, le combat n'a pas eu lieu, le maire Eugène Binaisse préférant regagner ses pénates alors que Gérard Dalongeville arrivait dans la salle. Et l'accueil réservé par le public à l'ancien maire promet une campagne électorale fertile en rebondissements. Avec un KO au soir du premier tour ?
Hénin-Beaumont, un ring jusqu'en 2014 ? 
Je suis jeune, il est vrai, mais aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années (Corneille).



Quand les femmes s'y mettent.