Pour qui sonne le glas de la justice ?

Qui a retenti, hier vers 13h30, au palais de justice de Béthune. Vingt personnes se retrouvent sur le banc des prévenus pour l'affaire Dalongeville. Vingt et non vingt et un, car l'un des prévenus est détenu en Espagne pour une autre affaire. Vingt élus (à l'époque des faits), hommes d'affaires et entrepreneurs à qui l'on reproche des détournements de fonds publics, des faux et usage de faux, du favoritisme et des infractions diverses et variées au code des marchés publics. Pendant trois semaines, les turpitudes héninoises en matière d'appels d'offres vont être révélées devant la cour. Et si la ville représentée par Me Charlotte Feutrie l'était aussi, à l'ouverture des débats, par la présence d'Eugène Binaisse dans le public ; le FN était aussi présent en force avec pas moins de trois représentants. Elections, vous avez dit élections ?

Allez hop. On rigole pas à Béthune...

Une image quasi monochrome.

Guy Mollet et son défenseur.

Un peu d'art, ça ne fait de mal à personne.

Guy Mollet (bis).

Attention, c'est écrit au-dessus : "Dura lex, sed lex".

Un habitué des médias.

I'll be back...

 

Allez, pour coller à l'actu, voici la première interview d'Hénin12-14. C'est Gérard Dalongeville qui s'y était collé le 15 mars dernier. Il m'a semblé intéressant de la mettre en ligne à la veille de l'ouverture de son procès (et de 20 autres prévenus) devant le tribunal correctionnel de Béthune.
Le rendez-vous a été fixé dans un bistrot du centre ville. Il est arrivé un peu en avance. Les consommateurs le reconnaissent tous. Pas difficile quand on a fait la une des journaux et qu’on a eu sa trombine dans tous les JT. Mouais… Mais le bougre est toujours populaire, au moins dans ce café. D’aucuns continuent à lui donner du « monsieur le maire ». Gérard Dalongeville savoure cet instant et répond à la première question.

Une photo de famille que d'aucuns aimeraient oublier...