mercredi 31 octobre 2012

Suivez le guide...


Ça vous direz une visite du stade Birembaut à la recherche de clôture ? Je sais, présenté comme ça, c'est un peu bizarre. C'est pourtant l'invitation qui avait été lancée, jeudi dernier au conseil municipal, par le maire aux élus frontistes. Pour voir une clôture commandée et payée mais, peut-être pas posée. Un contentieux qui remonte à l'époque Dalongeville. Avec tout ce que cela peut sous-entendre. Du coup, lundi matin sous la conduite de Philippe Thibaut, DGS, et d'Eugène Binaisse, maire, les élus du FN et la presse se sont retrouvés à l'entrée du stade pour voir cette fameuse clôture. Qui existe vraiment. Bon, on va pas chipoter mais il semblerait qu'elle n'ait pas été posée où elle était prévue. Tout le monde peut se tromper… Et de toute façon, chacun est reparti sans avoir changer son point de vue d'un iota. D'un côté, la municipalité estime avoir démontré que, malgré quelques irrégularités, ce dossier a été convenablement menée. De l'autre, les opposants de tout poil qui restent convaincus que l'invitation était une opération "d'enfumage". La suite au prochain épisode ?

C'est par là...
Serait-ce celle-ci...
Ou celle-là ?
C'est un autre guide qui a fait, mardi, une visite du marché héninois à la presse venue de nouveau battre le pavé. Marine Le Pen revient plus ou moins régulièrement dans les allées du marché, serrant les mains, faisant des bises, signant des autographes et posant pour des photos souvenirs. La patronne du FN n'est quand même pas venue uniquement pour faire ses courses. Si elle se refuse à tout pronostic sur la prochaine décision du Conseil constitutionnel d'une possible annulation de la législative de juin dernier, la machine de campagne électorale de la tornade blonde s'est remise en route. Avec la distribution d'un tract intitulé : "Traité européen : Kemel vous a trahis", le ton est donné. Manque plus que Jean-Luc Mélenchon revienne lui aussi en terre héninoise. Pour peu que ses camarades le lui demandent, il est prêt à affronter encore une fois Marine Le Pen. C'est les médias qui vont être contents...  
I Télé de retour à Hénin...
Ils sont là..
Et elle est là.
Quelques emplettes,
un café,
et une dernière image pour la route.
 

lundi 29 octobre 2012

Les grandes manoeuvres

Même si comme le dit Philippe Kemel : "Il n'y a aucune raison objective pour qu'on annule cette élection", certains se préparent à cette éventualité. Le député socialiste (un député "sursitaire" selon Steeve Briois, le leader du FN héninois) tente d'adopter une zen attitude qui masque difficilement une nervosité palpable. Et ce n'est pas la présentation des emplois d'avenir, jeudi dernier en mairie d'Hénin-Beaumont, qui aura restauré une image falote d'homme d'appareil.
Philippe Kemel, un peu esseulé ?
Député, un emploi d'avenir ?
Ce qui n'est pas le cas de Steeve Briois qui joue de son image de défenseur de la veuve et de l'orphelin face à la machine socialiste pour pilonner le maire et le DGS d'Hénin-Beaumont lors du conseil municipal de jeudi. Un véritable rouleau compresseur verbal qui a mis à mal Eugène Binaisse sur la question de l'embauche du futur directeur du service des sports ou de la clôture du stade Birembaut. Pour connaître les arcanes de ces différents dossiers, allez jeter un oeil sur le site de la Voix du Nord Hénin-Beaumont (rubrique copinage) ou sur le blog d'Alain Alpern, qui vaut son pesant de cacahuètes pour les commentaires quotidiens. On s'écharpe sans pitié dans la blogosphère héninoise...
Un conseil municipal où les grandes manoeuvres électorales ont commencé avec la création d'un groupe  de douze élus intitulé "citoyenneté et environnement" et... appartenant à la majorité. Si la responsable de cette nouvelle entité est Marie-Laurence Daussin, le deus ex-machina n'en est autre que Georges Bouquillon, premier adjoint et membre du MRC qui met en place son dispositif pour 2014. Et quand on constate que dans le public, on trouve nombre de candidats potentiels pour le scrutin de de mars 2014, on se dit que les jeux sont loin d'être faits pour un premier magistrat, Eugène Binaisse, qui s'est fait conspué et hué, comme aux plus grandes heures des conseils municipaux sous Gérard Dalongeville. Le tout sous le regard amusé et satisfait du FN qui n'en demandait pas tant. Et qui attend sereinement la décision du Conseil constitutionnel pour éventuellement repartir à la bataille électorale. Même si, du côté des colleurs d'affiche du Front de gauche et du Front national, la guerre a déjà recommencé. Dans la 11ème circonscription du Pas-de-Calais...
On vous aura prévenu...
Georges Bouquillon, désormais maître de son destin.
Philippe Thibaut (DGS), Eugène Binaisse (maire), Orféo Cogo (adjoint aux finances et aux ressources humaines).
Steeve Briois (FN) est ravi de la tournure des choses.

mercredi 24 octobre 2012

Les tontons flingueurs

Les flingues sont de sortie à Hénin-Beaumont. Et parfois au sens propre. Ainsi, dans la nuit de vendredi à samedi, quatorze coups de feu ont été tirés sur la façade du "Fahrenheit", une boîte de nuit située boulevard Schweitzer. Curieux hasard de l'actualité, lundi soir à la CAHC (Communauté d'agglomération d'Hénin-Carvin), à deux pas du "Fahrenheit", on a aussi assisté à un flingage en règle. Celui mené par les communistes contre une délibération pour le versement d'une avance sur compte courant au profit d'Adevia. Une broutille de 3 millions d'euros. Une pastille plutôt difficile à avaler pour les élus du PCF qui considèrent que la crise n'explique pas tout. Et ce n'est pas l'argument des emplois à sauver et de l'ombre du FN dans le secteur avancés par Jean-Pierre Corbisez, président de l'Agglo et maire d'Oignies, qui arriveront à les convaincre. Au final, la délibération passe avec 26 voix, 13 contre et deux blancs. Pour autant, l'horizon d'Adevia est loin d'être dégagé. Car la tourmente qui frappe Jean-Pierre Kucheida, la Soginorpa et l'Epinorpa pourraient créer des dégâts collatéraux chez Adevia. Les flingues ne sont pas près d'être rangés. D'autant qu'un conseil municipal est prévu demain à Hénin. Et la fronde (jusqu'à la sécession ?) d'une partie des élus de la majorité va certainement mettre de l'ambiance...
 
 Paré à voter..
 
 A voté !
 Pendant ce temps-là, on en profite pour en griller une petite.
 
  A la fin du conseil communautaire, Philippe Kemel, député et maire de Carvin, est interpellé par une équipe de télé. Souhaitaient-ils connaître son sentiment sur la décision du Conseil constitutionnel sur le recours du FN pour les législatives ?  Malgré une poursuite acharnée, le député s'esquivera sans répondre aux interrogations des journalistes. La prochaine fois, peut-être ?

lundi 15 octobre 2012

En attendant Montpensier

La ville bruisse de mille bruits... Et l'un des plus insistants, ces derniers temps, concerne un possible retour aux urnes pour les élections législatives. Encore faut-il que les sages de la rue de Montpensier, siège du Conseil constitutionnel, décidé d'annuler le scrutin de juin dernier. Quel que soit le verdict, Marine Le Pen ne laisse pas les terres électorales héninoise en friche. Vendredi matin, accompagnée de Steeve Briois, elle arpentait à nouveau les allées du marché hebdomadaire. Un tour de chauffe pour une prochaine campagne ? Que nenni... Il s'agissait simplement de distribuer des tracts concernant l'avenir des retraites.
 "I'll be back". Le Terminator de la vie politique héninoise est de retour.
 
Ce retour héninois de l'égérie du FN a fait souffler un vent de fébrilité sur l'hôtel de ville. Pensez donc, le soir même avait lieu l'inauguration du traditionnel salon des beaux-arts sous la présidence de Philippe Kemel, l'actuel député de la 11ème circonscription. Allait-on assister à une passe d'armes entre les duellistes du second tour des législatives ? En fait, Marine Le Pen était à Lille pour l'enregistrement d'une émission et la rencontre tant redoutée n'a pas eu lieu. Pour le plus grand bonheur de Bernard Dhaisnes, le président des Amis des beaux-arts qui ne voyait pas d'un bon oeil son salon transformé en arène politique. Pour les joutes verbales, il faudra attendre encore un peu que la rue de Montpensier fasse tomber sa sentence. Quel suspens...
 Drôle de lumière pour une expo...

lundi 8 octobre 2012

Henri et Yolande

Parfois, la vie vous offre des moments de grâce, de poésie. Certaines personnes sont plus douées que d'autres pour ce genre d'exercice. Yolande Moreau en fait partie. L'ex-sociétaire des Deschiens avait planter sa caméra, vendredi matin, en plein marché pour y tourner une séquence de son prochain long métrage "Henri". Qui se cache derrière ce patronyme ? Mystère. Mais lors du tournage héninois, la vedette était sans conteste un pigeon. Bon, pour un film traitant de la colombophilie, c'est pas difficile. Et comme toutes les vedettes, le héros du jour a eu des caprices de star. Entendez par là qu'il n'a pas voulu aller là où il aurait dû. Qu'à cela ne tienne, il a été aussitôt remplacé par un de ses congénères soucieux de briller à l'écran. Ce dernier, d'un blanc immaculé, ne s'est pas fait prier pour faire son petit tour et même venir se percher sur le bras d'un comédien, avant de partir se réfugier sur le toit d'une baraque à frites, décor de la scène. Ben oui, les pigeons et les frites font  partie du folklore ch'ti. Mais Yolande Moreau saura éviter les écueils des images d'Epinal pour nous livrer une oeuvre à nulle autre pareille. Ch'ti et poésie, ça rime. Non ?
En place !

Yolande Moreau donne ses dernières directives.

Ira ? Ira pas ?

Le remplaçant se montre plus coopératif.


Quand les poubelles font partie du décor.