jeudi 8 novembre 2012

Tic tac, tic tac...

Le compte à rebours n'en finit pas de s'égrener. Quand les Sages du Conseil constitutionnel rendront-ils leur décision sur une éventuelle annulation des législatives de juin dernier ? La question agite sérieusement le Landerneau politique héninois. Dans cette période incertaine, d'aucuns ont choisi de prendre le taureau par les cornes et d'occuper le terrain. S'il faut retourner aux urnes, pas besoin de se remettre dans l'ambiance d'une campagne électorale, ce sera déjà fait. Après la patronne du FN, c'est Jean-Luc Mélenchon qui revient régulièrement dans les parages. Ainsi, hier, après un passage au marché de Libercourt, le "Che" du Front de gauche est venu se restaurer dans un kebab héninois où il a ses habitudes. L'occasion pour lui de discuter à bâtons rompus avec la presse locale et d'évoquer un retour aux urnes pour l'instant hypothétique : "Attention aux commentaires" ; sa "disponibilité" ; ou un éventuel ticket "intéressant" avec Jean-Pierre Corbisez (maire d'Oignies et président de la CAHC) comme suppléant dans le cadre d'une candidature unique à gauche. Mais attention, le candidat ce sera lui : "Vous me voyez dire aux militants je reviens pour être suppléant, ça n'aurait pas de sens !". Le PS est prévenu...
C'est qui le patron ?
C'est pas un trois étoiles...

Quand le politique parle, le travailleur s'étire...
 
Et une photo souvenir avec les propriétaires du kebab, des Kurdes réfugiés politiques.