lundi 8 octobre 2012

Henri et Yolande

Parfois, la vie vous offre des moments de grâce, de poésie. Certaines personnes sont plus douées que d'autres pour ce genre d'exercice. Yolande Moreau en fait partie. L'ex-sociétaire des Deschiens avait planter sa caméra, vendredi matin, en plein marché pour y tourner une séquence de son prochain long métrage "Henri". Qui se cache derrière ce patronyme ? Mystère. Mais lors du tournage héninois, la vedette était sans conteste un pigeon. Bon, pour un film traitant de la colombophilie, c'est pas difficile. Et comme toutes les vedettes, le héros du jour a eu des caprices de star. Entendez par là qu'il n'a pas voulu aller là où il aurait dû. Qu'à cela ne tienne, il a été aussitôt remplacé par un de ses congénères soucieux de briller à l'écran. Ce dernier, d'un blanc immaculé, ne s'est pas fait prier pour faire son petit tour et même venir se percher sur le bras d'un comédien, avant de partir se réfugier sur le toit d'une baraque à frites, décor de la scène. Ben oui, les pigeons et les frites font  partie du folklore ch'ti. Mais Yolande Moreau saura éviter les écueils des images d'Epinal pour nous livrer une oeuvre à nulle autre pareille. Ch'ti et poésie, ça rime. Non ?
En place !

Yolande Moreau donne ses dernières directives.

Ira ? Ira pas ?

Le remplaçant se montre plus coopératif.


Quand les poubelles font partie du décor.

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