lundi 15 octobre 2012

En attendant Montpensier

La ville bruisse de mille bruits... Et l'un des plus insistants, ces derniers temps, concerne un possible retour aux urnes pour les élections législatives. Encore faut-il que les sages de la rue de Montpensier, siège du Conseil constitutionnel, décidé d'annuler le scrutin de juin dernier. Quel que soit le verdict, Marine Le Pen ne laisse pas les terres électorales héninoise en friche. Vendredi matin, accompagnée de Steeve Briois, elle arpentait à nouveau les allées du marché hebdomadaire. Un tour de chauffe pour une prochaine campagne ? Que nenni... Il s'agissait simplement de distribuer des tracts concernant l'avenir des retraites.
 "I'll be back". Le Terminator de la vie politique héninoise est de retour.
 
Ce retour héninois de l'égérie du FN a fait souffler un vent de fébrilité sur l'hôtel de ville. Pensez donc, le soir même avait lieu l'inauguration du traditionnel salon des beaux-arts sous la présidence de Philippe Kemel, l'actuel député de la 11ème circonscription. Allait-on assister à une passe d'armes entre les duellistes du second tour des législatives ? En fait, Marine Le Pen était à Lille pour l'enregistrement d'une émission et la rencontre tant redoutée n'a pas eu lieu. Pour le plus grand bonheur de Bernard Dhaisnes, le président des Amis des beaux-arts qui ne voyait pas d'un bon oeil son salon transformé en arène politique. Pour les joutes verbales, il faudra attendre encore un peu que la rue de Montpensier fasse tomber sa sentence. Quel suspens...
 Drôle de lumière pour une expo...

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