Jean-Luc Mélenchon n'a rien perdu de sa verve habituelle.
Le deuxième coup d'envoi a été donné dimanche, lors du marché aux puces du centre-ville d'Hénin-Beaumont. Chez les journalistes, ça avait aussi un petit côté rentrée des classes. Bien évidemment, c'est la présence de Marine Le Pen qui avait une fois de plus attiré les médias. Difficile de la louper, d'autant que le stand du FN (ou du Rassemblement Marine, allez savoir...) occupait une bonne partie de l'entrée de la rue Jean-Jacques Rousseau. En s'éloignant du centre-ville, on découvrait l'absence de stand du Parti socialiste. Les responsables de celui-ci expliquant sans rire qu'ils ne voulaient pas importuner les bradeux. Bon, la porte de leur permanence de la rue Victor Hugo était grande ouverte mais l'animation n'y était guère présente.
En matière d'animation, vous pouvez lui faire confiance à Marine Tondelier. La survoltée représentante d'EELV occupait ses quelques mètres avec un "chamboule-tout contre les préjugés" qui a amusé petits, grands et même politiques.
Pour trouver des stands politiques, il fallait revenir vers la place Carnot où le Parti de gauche s'était crânement installé face au café de la Paix, sur le passage prévu d'une tornade blonde. Leurs petits camarades du Parti communiste campaient face à leur local de la place Jean Jaurès où le rouge était de mise. Idem pour le MRC qui s'était installé sur son pas de porte. Enfin, en se dirigeant vers la rue Jules Guesde on ne pouvait manquer le stand du Nouvel Elan où l'inusable Pierre Ferrari distribuait force tracts et invitait les badauds à participer à un tirage au sort pour gagner des places à un match du RC Lens.
Quant au Modem, Patrick Piret a déambulé dans les allées du marché estimant qu'il valait mieux aller à la rencontre du chaland. Et l'UMP, me direz-vous ? Ben, comme Sarkozy, aux abonnés absents.
Le stand de la Marine...
Au Parti de gauche, Batman joue les sergents recuteurs.
Pierre Ferrari tracte...
Marine Le Pen se désaltère en direct live...
Les élus avancent au pas au son d'un jazz-band...
Et Eugène Binaisse, maire, regagne ses pénates.
Ce qui n'empêcha pas David Noël de tracter.